DaMaJenBois

2010_12_16LeMondeReponseaFaire

vocabulaireEspagnol

Le long de la côte normande se situent les endroits les plus touristiques de Normandie. L'histoire a frappé ici, l'Histoire a débarqué ici, cette Histoire que des milliers de personnes continue à simuler, observer, reproduire. En voiture, caravanes, vélos, des hommes et des femmes continuent se débarquement continu. Mais pourtant on vient bien que la Normandie a perdu son succés d'antant. Les attractions se font vieillottes, elles sont de cette époque révolue des congés payés, et non plus de la nouvelle ouverture des low-costs, et de la compétition à tout prix du modernisme et de la mode. Il y a bien pourtant quelques endroits prêts à resister en accueillant pour pas grand chose une clientèle sérieuse et populaire, ou au contraire de passage et fortunée.
Il reste au moins à la Normandie une qualité culinaire et des cadres charmants et tout à fait normands qu'il serait bons de classer monuments ou institutions historiques et culturelles. Malheureusement souvent la cuisine et la décoration d'un lieux part avec le patron dans sa tombe, et le prix aussi. Ces endroits sont à conserver quand on sait qu'on y mange de bons produits de la mer pour rien du tout.

On bouge et on se déplace. Un nouveau nomadisme est né. Cela fait longtemps que les européens sont sédentaires, on leur chez-eux approprié. Il y a parmi nous bien sûr encore de ces populations que nous nommons "gens du voyage" pour les qualifier d'un voyage qu'ils ne font sans doute pas ou alors ce voyage que nous nous ne faisons plus. Un voyage sans fin, un voyage à l'objectif mystérieux, un voyage aux arrêts rythmant les aventures.
Nous nous sommes fixés, avons travaillé la terre, quelques-uns d'entre nous ont voulu bouger, conquérir un peu plus de temps. C'est la famine, la volonté de puissance, le besoin de s'agrandir pour différentes raisons qui nous ont poussé à bouger et à se déplacer. Puis sont venus les congés payés, et enfin de façon bien méritées les longues descentes vers le soleil, plage et mer.
Nous sommes retournés à une forme de nomadisme et pour cela la société s'est aussi organisée : création de lieux dédiés au nomadisme, pour pratiquer et retrouver les activités vitales facilement au cours de nos voyages : manger, dormir, se cultiver.
Les hotels font partis de ces endroits organisés pour nous permettre de se reposer en vacance, en déplacement et ou que nous allons.

http://hostelmuseums.canalblog.com/

Dans des temps immémoriaux, les hommes habitaient des cavernes, leur passion s'est étalée sans vergogne et sans honte sur les murs de leur chez-eux.
Des siècles et des siècles plus tard, l'homme s'est mis à admirer les quantités de production passionnée de tous les créateurs nés depuis. Une attitude est née, une mode est à continuer, cela fait à présent parti de notre quotidien : les expositions, les musées, les vitrines. On montre, on représente, on définit, on expose, on disserte, on se demande, on échange, on se questionne, tout cela pour créer et recréer, montrer et avancer dans la recherche d'un sens, d'une signification ou simplement pour le plaisir de l'esthétique.

Voilà deux jours passés dans une terre inconnue, dans un espace hors vie, dans une tristesse pleine de joie. Et pourtant c'est le lieu de ma naissance, et pourtant c'est l'endroit où le premier souffle m'a conquis. Il faisait froid parait-il à cette époque, tellement froid que nombreux étaient bloqués et n'ont pu me voir tout de suite.
Voilà presque trente ans plupart, ce que cette ville est devenue.
Mais cette ville c'est surtout le lieu de mes noëls, la buche , le pépé, la choucroute de la mémé. Finalement 30 ans, moins les noëls passés chez les autres grands parents, les noëls passés au ski, cela ne doit plus faire beaucoup. Moins que 10 ? Je crois bien que oui, moins que 10, moins que deux mains, entre une main et deux mains.
Alors qui sont ces personnes, que font-ils dans ce lieu, ce bureau, ce garage de béton.
Le poulailler est toujours en face, à côté les cages à lapin, depuis quand ont-ils disparu ?

Notre société est devenue un ensemble de pièces de jeu, de scènes, de lieux de production théatrale. Chacun de ces lieux se caractérise par une approche certaine de la beauté, une mise en scène de la consommation, mais nombreux sont ceux qui restant beaux car épurés de la bave dorée, du sentimalisme real-télévisuel.

Aux coins des chemins, parfois devenus routes et autoroutes, sont restés ces signes du passé, probablement salués cent fois par jour afin de faire vivre, et vibrer. Aujourd'hui elles sont absentes, inconnues du citadin, et qui s'en fout ?

Ce sont des restes éparpillés, visitables et visités.
Nous sommes presque dans l'absurde du tourisme, la raison de l'existence obsculée par la magnificence du lieu.
Ces objets posés sont des restes d'une horreur, d'une occupation, à ce jour il est peu pensable qu'elle nous est apporté une quelconque intelligence ou éléments de culture. Pourtant nous nous y attardons en contemplant cette puissance de feu, ce savoir et cette culture.

En ce jour de vacance, je me posais la question suivante : peut-on réellement être sérieux en expliquant à des collègues de travail qu'on part en Gagaouzie ?